Intrigue #01 | Chasse aux créatures | Groupe 1 

La nuit sombre et froide pose son voile sur Londres. Le froid est saisissant. Et pourtant, ce groupe de personnes tapie dans le noir ne semble pas greloter. Ô non, bien au contraire. La chaleur les électrise et ce n’est pas pour rien. Ils sont guidés par un objectif commun, par l’envie de retrouver un monde sans discordance et avec une magie digne de ce nom. Ils en étaient intimement convaincus, il fallait en passer par cet acte fort. Des mois de discussion, d’échanges d’idées et de plans sur la comète pour en arriver à cet instant précis. Chaque groupe était à présent à son poste. Il était convenu d’une attaque simultanée à plusieurs endroits soigneusement choisis. Le ministère de la magie en faisait partie. Après tout, le dirigeant du monde sorcier faisait partie des têtes à abattre. Il défendait un monde ouvert à tous et surtout à ses créatures qui ne sont finalement bonnes qu’à rester dans leur habitat naturel. Pourquoi vouloir leur faire croire qu’ils avaient une place au milieu des sorciers ? Ce n’était qu’une utopie, une pure illusion.

Les coups de cloche retentirent, annonçant qu’il était à présent temps de passer à l’action. Le groupe le savait, il y avait encore du monde au sein du ministère. Ils allaient donc pouvoir délivrer un message. L’objectif de ses attaques à plusieurs endroits étaient de disperser les forces de défense pour pouvoir toucher un maximum de personnes. Les aurors en activité ne pourront pas couvrir l’ensemble des sites attaqués, ils en étaient intimement persuadés. C’était là toute la force de leur projet.

Avançant avec détermination et prudence dans cette ruelle, le chef du groupe fit exploser les charges installées aux quatre coins du bâtiment en un coup de baguette magique. L'édifice a subi quelques dégâts visibles à l'intérieur, des vitres brisées, des débris de pierres. Le bruit n'est pas passé inaperçu. Au contraire, la sécurité est déjà dehors prête à arrêter les assaillants. Exactement le plan prévu par ces sorciers bien décidés à se faire entendre.

Capuche sur la tête, baguette en mains, ils entrèrent dans le hall d'entrée du ministère, bloquant l'entrée à l'aide de sortilèges, enfermant les personnes présentes dans le bâtiment. Une prise d'otages rudement menée et qui ne faisait que commencer. Votre présence ici prend tout à coup une toute autre dimension. La peur et le stress s'emparent de vous. Qui sont ces personnes ? Que veulent-elles ? L'angoisse se lit sur vos visages, inquiets à l'idée de savoir les raisons d'une telle attaque...

Le ministère de la magie ? L’endroit qu’elle veut à tout prix éviter. Elle a bien trop peur d’y croiser son père. Mais son frère, qui y fait un stage, lui a demandé de venir pour de l’administratif, alors elle a accepté. Et puis revoir Young-Nae lui fait toujours plaisir. Elle n’a aucune animosité envers son jeune frère. Elle en a profité pour prendre des nouvelles de la famille et a déposé une boite de ses biscuits préférés sur son bureau avant de partir, lui promettant qu’ils se reverraient rapidement. Puis Nanae avait quitté la pièce avec le sourire. Ravie d’avoir partagé ce moment avec lui. C’est lorsqu’elle a atteint le hall d’entrée que tout est parti en vrille.

« Young-Nae ! »

Murmure-t-elle pour elle-même, la peur au ventre, mais l’image de son frère en tête, elle veut se retourner pour repartir vers les bureaux. Le rôle d’une grande sœur n’est-il pas de protéger son petit frère ? A peine a-t-elle fait quelques pas en direction du couloir dont elle vient de sortir qu’on lui barre le passage d’un sortilège. Une sorte de bouclier qui lui fait presque perdre l’équilibre lorsqu’elle rebondit dessus. Une silhouette encapuchonnée la pointe de sa baguette magique et Nanae lève les mains en signe de paix. L’inquiétude pour son petit frère prend une nouvelle tournure. Ces gens, qui sont-ils ? Sont-ils partout ? Est-il tenu en joug lui aussi ? Ces gens-là sont-ils prêts à tout ? La peur s’insinue, bien plus vive dans l’esprit de la jeune sorcière.

La personne encapuchonnée la pointe toujours de sa baguette, se rapproche. D’un mouvement impulsif, Nanae recule, encore et encore jusqu’à ce que son dos ne rencontre quelqu’un d’autre. La gorge serrée, elle a néanmoins l’excuse automatique.

« P..pardon...je ne voulais pas.. »

Le regard fixé sur l’oppresseur, elle tourne néanmoins la tête pour voir qui elle a bousculé.

Une énième visite à @Jacob Galloway, l’auror en charge de sa probation. Il n’a plus que deux mois à tenir et il sera débarrassé de ces runes à la cheville qui le traquent et le surveillent h24. En même temps, à quoi s’était-il attendu après un séjour à Azakaban même s' il n’était pas coupable ? A ce qu’on lui déroule le tapis rouge ? Non, il est un Farkas, une famille d’alchimiste noir à la trop sinistre réputation. Chaque membre de sa famille est un mage de l’horreur, il en a fait partie aussi, tant bien même il essaie d’oublier ce pan de sa vie.

Les mains dans les poches de son jean troué, il descend les escaliers du bureau de la justice magique et se dirige vers le hall pour reprendre une cheminée et rentrer chez lui. Ou chez @Roman Johanssen. Il hésite encore. Son corps tremble rien qu’à l’idée de retrouver le norvégien et sa bouche salive un peu plus vite. Voilà, maintenant il a envie de fumer. Il marmonne des insultes en hongrois quand il arrive enfin dans le hall du Ministère.
Quelque chose dans l’air lui fait relever le nez de la clope qu’il est en train de rouler et ses yeux tombent sur des formes encapuchonnées et sombres. Il ne connaît que trop bien ce genre d’accoutrement. Il s’arrête quelques secondes et rabat la capuche de son sweat sur sa tête, fourrant sa clope dans sa poche.

Ses mains se mettent à trembler plus furieusement alors que des sortilèges les retiennent ici. Pendant un instant il se demande si l’évocation de son nom pourrait le tirer de ce foutoir. Il n’a pas vraiment envie qu’on l’associe au chaos qui commence à régner, surtout pas à deux mois de la fin de sa conditionnelle.
Alors il recule pour se fondre dans le décor, espérant passer inaperçu quand quelqu’un le percute. Il se retourne et tombe sur une jeune femme asiatique et un peu plus loin, une forme encapuchonée qui pointe leur baguette vers eux.

« Putain de merde… » grogne t-il, attrapant durement la jeune fille par le bras et la plaquant contre lui, pointant sa baguette sous gorge. D’un geste du menton autoritaire au mage noir, il siffle en russe : « Я позабочусь о ней, иди присоединяйся к остальным - Je m’occupe d’elle, va rejoindre les autres. »

Il espère que le sorcier l’aura reconnu, qu’il l’aura prit pour l’un des leurs. Il n’y a plus qu’à espérer que son plan sournois est fonctionné.

Roman s’était rendu au Ministère comme chaque mois pour faire vérifier ses runes. Ce n’était pas un rendez-vous qu’il appréciait particulièrement mais il devait s’y plier/ Il se retrouvait torse nu face à des sorciers, à être examiné sous toutes les coutures et notamment au niveau du dos. À quarante ans passés, il arrivait dans la tranche d’âge des « vieux dragons » auxquels il fallait faire attention. Roman ne montrait pourtant aucun signe de perte de contrôle mais il restait un dragon en quasi liberté sur un campus plein d’étudiants. Par leur manipulation, ses runes se mettaient à chauffer sur sa peau ce qui était plutôt désagréable et le rendait nerveux. Plus la créature était forte, plus les runes étaient grosses et donc plus la douleur était intense. Mais face à tout ça, Roman n’y pouvait rien. C’est ce système qui lui permettait de mener sa vie actuelle. Une fois l’approbation reçue de la part du ministère, Roman s’était rhabillé avec l’objectif de rentrer rapidement chez lui pour se reposer. Alors qu’il allait transplanner sur l’île de Skye, plusieurs explosions se firent entendre.

Le dragon remarqua très rapidement que c’est le Ministère qui avait été attaqué. Sa première pensée va à son cousin @William Johanssen qui est très probablement à l’intérieur. Il ne réfléchit pas longtemps avant de se diriger vers le bâtiment. Un groupe de silhouette semble aussi s’y rendre et l’instinct de Roman lui dit qu’ils n’ont pas les mêmes intentions. Il se saisit de sa baguette, cherchant à comprendre ce qu’il se passe. Chaos. Il ne faut pas être aveugle pour comprendre qu’il s’agit d’une attaque. Rien que dans l’air, Roman peut sentir la peur envahir les personnes présentes. Très vite il repère son cousin, il semble aller bien mais surtout en plein travail. Roman s’approche de lui mais s’arrête brutalement en l’entendant s’adresser à l’un des assaillants. La pire situation se produit sous ses yeux. @Alyosha Farkas semblait retenir en otage une jeune femme @Nanae Oh. Le temps semble se suspendre autour d’eux. Le dragon est bouché bé, n’intégrant pas tellement ce qui est en train de se passer. Une attaque au ministère. Des otages. Son amant. Roman essaie tant bien que mal de ne pas se laisser dominer par ses émotions. « Ecoutes le et laisses la partir. » Entre colère, incompréhension et déception, Roman plante son regard dans celui de son amant. Est-ce que tout ça est réel ? Est-ce que l’homme face à lui, celui qui partage ses nuits, est vraiment du côté du mal ? Est-ce que Roman a été aveuglé par ses sentiments ? Aucune idée. Se plaçant à côté de son cousin, il vérifie que celui-ci va bien avant de reporter son attention sur ce qu’il se passe. Voilà bien longtemps que le monde sorcier n’avait pas été secoué de cette façon. Il est vrai que l’arrivée des créatures parmi les sorciers ne plaisaient pas à tous, Roman était bien placé pour le savoir et le fait que le premier ministre actuel Aster Inkwood soit de leur côté, ça n’augurait rien de bon pour la suite.

Polaris ne passait que rarement au ministère en temps normal. En fait, il ne vint plus depuis qu’il allait reconnaître ses enfants à leur naissance. La paperasse, plus il s’en tient loin, mieux il se porte. Aujourd’hui cependant, le sorcier fit une entorse à sa propre règle. Après quelques semaines d’attente, il obtenait enfin le droit de consulter les archives afin de préparer un devoir. Un dossier de plusieurs pages primordial pour valider son semestre. Il travaillait sur la façon dont les cultures sorcières et moldues se rassemblaient tant autour de la mythologie que l’ésotérisme. Il voulait montrer les racines profondes unissant les deux peuples. Le fait qu’au final, ils n’étaient pas si différents. Le nez dans des parchemins depuis des heures – et des tâches d’encre sur les doigts – le bruit d’une détonation sortit le sorcier de sa tâche.
— Qu’est-ce que…
Il rassemblait ses affaires dans la poche de sa cape, se dirigeant vers l’origine du bruit. Plusieurs personnes, certains aux visages connus, se trouvaient là. Baguette à la main ou pas. Dont une jeune femme apparemment… prise en otage par… attendez… ce n’était pas un gars de son université lui ? Il avait loupé quoi ? Et ces silhouettes… celles appartenant au passé. Prêt à attaquer au premier signe d’hostilité – même si ses talents de combattants restaient nuls – Polaris s’approchait, asseyant d’être aussi peu menaçant que possible (pas difficile).
— Déconne pas. Fout pas ta vie en l’air pour des conneries… j’sais pas vos revendications, mais ça n’en vaut pas le coup. oui, il débarquait totalement, et alors ? N’est pas Polaris qui veut !

« Hein ? Mais ! »

Elle n’a pas le temps de réagir, à peine a-t-elle croisé le regard bleuté du jeune homme ( @Alyosha Farkas ) qu’elle se retrouve plaquée contre lui et menacée d’une baguette, de nouveau face au premier assaillant. Nanae blêmit un peu plus lorsqu’il commence à parler, ne sachant pas qui se trouve dans son dos, ni à quel point il est dangereux, elle se met à trembler, ses mains accrochées au bras qui la retient, plus pour s’empêcher de tomber que d’essayer de se dégager. Elle qui pensait être capable d’avoir la vivacité de mouvement et d’esprit pour se défendre, voilà qu’elle n’est qu’une poupée de chiffon à la merci d’inconnus encapuchonnés dont elle ne comprend plus l’échange.

Le regard errant devant elle, elle remarque un homme s’approcher les mains levées en signe de paix ( @William Johanssen ). Elle l’observe avec un regain d’espoir, va-il la sortir de là ? Mais elle n’est plus si sûre lorsqu’elle remarque son changement d’expression après avoir détaillé son geôlier. Il le connaît, c’est évident, et il n’a pas l’air de l’apprécier. Faisant une grimace de résignation, elle espère que l’homme qui la retient ne va pas l’attaquer plus vite, énervé par les propos de l’autre brun. Et voilà qu’un nouveau protagoniste s’en mêle ! Le regard de Nanae glisse sur @Roman Johanssen, il lui semble vaguement familier...Mais pourquoi ils ont l’air de tous se connaître? Cette fois, elle presse le bras de celui qui la tient et essaie de tourner la tête vers lui pour le regarder. Tortillant son buste, elle se dévisse le cou comme le peut et lui murmure. @Alyosha Farkas

« Je leur ai rien demandé moi, je vous jure, je ne les connais pas ! »

Ses prunelles cherchent celles du grand blond dont elle distingue un peu mieux le visage. Pourquoi faut-il qu’il soit mignon en plus ? Nanae se gifle mentalement d’avoir eu cette pensée dans une telle situation. Comme si le fait qu’il soit beau allait le rendre plus gentil ? Incapable de tenir la position plus longtemps, elle finit par se replacer, résignée une fois de plus, dos contre torse, le regard levé vers les deux hommes qui les fixaient suspicieusement désormais. Évidemment, jamais deux sans trois, voilà qu’un autre brun vient en rajouter une couche ! ( @Polaris Etaceh) Nanae n’a pas le temps de se demander si elle est davantage en danger ou sur le point d’être sauvée. Les silhouettes encapuchonnées qui se meuvent derrière eux lui paraissent plus nombreuses et il lui semble que quelque chose se trame, d’étonnamment bien plus angoissant que cette prise sur elle à laquelle elle a l’impression de s’être habituée.

Début d’un plan réfléchi durant des jours, des mois. Des discussions houleuses sur la marche à suivre et finalement, les voilà à l’intérieur du Ministère de la magie, prêt à en découdre et à se faire entendre. Ils ne veulent plus de cette société sorcière qui accepte tout sans broncher et surtout qui est d’accord avec l’accueil de créatures qui resteront pour eux des êtres inférieurs et surtout qui garderont cet état bestial qui les rendent des plus dangereux. Elles n’avaient donc rien à faire au sein du monde sorcier, ils en avaient l’intime conviction. Ce n’était que le début d’une bataille, d’un combat qui finirait par permettre d’ouvrir les yeux à l’ensemble du monde. Maintenant qu’ils étaient entrés, qu’ils avaient pu mettre leurs principaux assaillants à l’extérieur du bâtiment, occupés par les détonations et le deuxième groupe chargé de s’occuper d’eux, ils allaient pouvoir se faire attendre. Avant tout, il était important de s’assurer que l’ensemble des personnes présentes au sein du ministère était sous contrôle. Ce n’était pas pour rien qu’ils avaient infiltré la bâtisse avant les explosions et durant l’après-midi. Ils avaient pensé à tout.

Le hall d’entrée, centre névralgique de cette prise d’otage, ils avaient convenu de rassembler l’ensemble des otages ici. D’ailleurs, il y avait déjà des sorciers qui s’y trouvaient, ne comprenant pas ce qu’il se passait. Cet effet de surprise avait eu le don de les déstabiliser et de pouvoir les maîtriser sans trop de souci. Le plus important, à présent, c’était de s’assurer qu’aucun n’avait la possibilité de pouvoir se défendre, il fallait donc récupérer les baguettes de chacun. L’inconnu dans cette étape du plan, c’était de savoir s’ils le feraient sans opposer de résistance. L’un des assaillants ne fut pas surpris de voir un homme rejoindre leur cause. Et encore, pour lui, ce n’était pas un retournement de veste puisqu’il y avait des infiltrés au sein du Ministère de la magie. Il avait donc fait un signe de tête au blondinet chétif avant de lui répondre de manière froide.

– Récupère sa baguette, fous la dans le sac et met-là avec les autres !

Entre temps, d’autres personnes étaient venues à leur rencontre. L’un d’eux montrait patte blanche, voulant montrer sa bonne foi. Il demandait de libérer les civils. Les assaillants pouvaient donc comprendre qu’il faisait partie du ministère. Peu importe, il n’était question d’aucune libération. Ils resteraient tous ici. Quant à l’autre homme, la colère se faisait sentir. Il avait l’air de connaître l’un de leur complice, enfin si ce sorcier tenant en joue la jeune femme l’était-il ? En tout cas, l’un des sorciers encapuchonnés le surveillait de près. Il fallait se méfier de tous.

– Personne ne sortira d’ici ! Mettez votre baguette dans le sac qui circule et tout ira bien pour vous ! Si vous suivez nos instructions, vous n’aurez rien ! On ne cherche pas à vous nuire ! Juste à faire passer un message !

C’était la vérité, l’important pour le groupuscule était de se faire entendre, pas de faire des morts ou même des blessés. Sauf si les sorciers présents cherchaient à jouer les héros.

La baguette sous la gorge de la jeune femme, Alyosha sent son coeur battre à tout rompre. C'est grisant et terrifiant en même temps. Cela fait longtemps qu'il ne s'est pas retrouvé dans une position aussi délicate. Cela fait des années qu'il a quitté les rangs de ceux qui errent dans les Ténèbres. Il n'a jamais eu trop le choix de toute façon. Les Farkas sont des mages noirs, de mère en fille et de père en fils. Il ressent en un instant l'attrait de la noirceur lui brûler la paume de la main. Sa baguette frémit, impatiente, presque comme si tout cela lui avait manqué. Est-il devenu trop gentil depuis que sa tante ne dirige plus sa vie ?

Il sent l'asiatique @Nanae Oh gesticuler dans ses bras, sa chaleur contre la sienne et il ressere un peu sa prise quand @William Johanssen arrive comme un cow-boy dans un putain de far west. Alyosha ricane à sa réplique, il voudrait lui répondre mais quelqu'un qu'il ne connaît que trop bien arrive à son tour. @Roman Johanssen. Pendant quelques secondes Alyosha est déstabilisé, il recule, sa baguette s'enfonçant plus fortement dans le cou de Nanae sans qu'il ne le veuille vraiment. Il voit le choc se peindre sur le visage de son amant, la déception à la limite de la honte. La colère s'immisce alors dans le hongrois. Roman ne lui fait pas confiance. Certes la position n'est pas à son avantage mais il aurait penser que le norvégien le sait suffisamment intelligent pour être capable de faire les bons choix, malgré les apparences. Qu'il lui fait suffisamment confiance pour se ranger de son côté. Alyosha a mis son égo de côté pour obéir à l'autorité de Roman dans leur intimité. A Witchwizzle il a respecté la distance, gardant leur relation suffisamment secrète pour ne pas nuire à l'image du professeur. Alyosha lui fait confiance, mais la réciproque n'est pas vraie visiblement.
A moitié caché sous sa capuche, sa lèvres inférieure tremble furieusement et il gronde à leur encontre et à celle de @Polaris Etaceh qu'il connaît comme client pour ses potions de sommeil : « Allez vous faire foutre ! »

A cet instant il a moins peur des mages noires que des réactions de Roman.

Ses yeux ne quittent pas son amant, brillant de douleur. La jeune femme se tortille et pendant un instant ses yeux sombres tombent dans les siens. Il la fixe quelque seconde alors qu'un mage noir tend un sac pour y jeter les baguettes.
Son bras se relâche légèrement et il chuchote à l'oreille de l'asiatique, ses lèvres effleurant son lobe : « Jette les sur les mages noirs quand je te fais signe. » Puis, discrètement, il glisse dans la poche de la brune deux fioles de potions explosives qu'il trimballe dans les poches sans fond de son cuir. Il en a trois et en garde une pour lui. Puis il la pousse légèrement en avant pour qu'elle se dirige vers Will, Roman et Polaris et il lui arrache sa baguette des mains.

Alyosha fait quelques pas en avant, se dirigeant vers le sac et y dépose la baguette de la jeune femme. Il jette un regard blessés et en colère à Roman et finit par rejoindre les mages-noirs, s'enfonçant parmi eux pour rejoindre les derniers rangs.


↯ Vous déposez la baguette de @Nanae Oh sans opposer de résistance.